Ma tantine Penouille

Quand j'étais chez mon père tout jeune pastouriau, tout jeune pastouriau
Je n’avais rien à faire qu’à garder vaches et veaux
Ma tantine Penouille et mon tonton Penouillat

Le loup qu’était venu me mangi le plus beau

Il ne fût point gourmand il me laissi la peau

Et je la ramassi pour orner mon chapeau

Et qu'je mette à la messe le dimanche des rameaux

En arrivant au bourg les filles dansaient si haut

Les filles dansaient si haut qu’on voyait leurs jarretières

Et y avait des curieux qui voulaient voir plus haut

Et ils furent bien aise, ils n’virent que d’la peau

Vous pouvez bien r’garder, vous n’verrez point d’michao

Il est bien ramassé dedans son bigorniau

Et il en sortira que lorsqu’il f’ra plus chaud