Françoise Brohan

Un jour j’ai vu seulette la belle Françoise Brohan, la belle Françoise Brohan
Allant à la cueillette de son joli sel blanc
Et lon lonla, lonla délirette, et lon lonla, lonla déliré

Elle portait devant elle un beau tablier blanc

Et sa tempenette neuve ornait son front charmant

Les babines de sa coiffe flottaient au gré du vent

Ses chaussons de toile fine serraient ses pieds charmants

Et la main sur la hanche elle marchait fièrement

Bienheureux le jeune qui sera son amant

Car il aura pour femme la belle Françoise Brohan

Bienheureux en ménage, ils auront douze enfants