Les menteries
Rond Paludier
Je vas vous dire une chanson qui n’est que menteries, qui n’est que menteries.
Si j’vous dis un brin de vérité, j’veux bien qu’on me le dise
Ton p’tit bonnet qui double mon Jean, ton p’tit bonnet qui double.
Je m’suis lever de grand matin pour charruer d’la terre,
J’ai mis la charrue sur mon dos, les bœufs dans ma pochette
Et je m’en fus charruer la grande terre d’Angleterre
Au lieu d’charruer de l’a terre, je charruais d’la pierre
Quand j’revins à la maison, j’ai trouvé de quoi rire.
J’ai vu mon coq à sasser, mes poules à pétrir,
Et mon grand cousin Jaco’ qui enfournait la miche
Et le chat qu’était dans l’foyer qu’humait la marmite,
Et les mouches collées au plafond, crevaient leur ventre de rire,
Il y en a une qui est tombé, elle s’est cassé la cuisse
J’l’envoyais à l’hopital avec deux béquilles,
J’ai fait les béquilles en bois et les têtes en cerises.
Et ainsi finit ma chanson qui n’est que menteries,
Et si j’ai dit la vérité j’veux bien qu’on me le dise.
Chant par Marie-Andrée Rivallant sur le CD Chanson à danser en presqu’île guérandaise en 1999. (Extrait sur le site nozbreizh.fr)
Laforte : IV, Ma-26 Les menteries, Coirault : 11401 Les menteries