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Tu ris bergère

Rond Paludier

 

J’avais fait la promesse de n’aimer de ma vie, de n'aimer de ma vie
Inconstante et légère j’ai bien changé d’avis
Tu ris, tu ris bergère, ma bergère, tu ris

Car j’aime un beau jeune homme qui n’est pas loin d’ici

Je vais quitter ma place me mettre auprès de lui

Il a l’allure d’un prince, les yeux d’un adonis

La jambe la mieux faite, le pied le plus joli,

Il a le teint de rose, et la blancheur du lys,

Je crois qu’il est bien aise, le voilà qu’il sourit,

Ma foi s’il est bien aise, c’est bien tant pis pour lui

Car tout c’que j’viens d’vous dire c’est pour m’y foutre de lui.

 

Rapporté par Adolphe Orain dans Glossaire patois du département d'Ille-et-Vilaine: Suivi de chanons populaires en 1886, page 215 (Lire en ligne)
Notice Dastum a54827
Chant par Catherine Riou et Marie-Andrée Rivalant sur le CD Ballade en Pays Blanc en 1999. (Extrait sur le site nozbreizh.fr)
Laforte : I, J-09 La bergère moqueuse, Coirault : 7108 Le rossignol et les filles qui n'ont pas d'ami II
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