Je suis maréchal, mesdames
Rond Paludier
Me suis l’vé de bon matin, plus matin que matina,
J’ai pris ma pelle et ma pioche et à mon travail je m’en vas.
Je suis maréchal, mesdames, je connais bien mon état.
J’ai pris ma pelle et ma pioche et à mon travail je m’en vas
J’ai laissé ma femme couchée : "Ah, lèves-toi quand tu voudras,
Et vers les onze heures, midi, mon déjeuner m’apporteras."
L’était bien midi sonné, mon déjeuner n’arrivait pas.
J’ai pris ma pelle et ma pioche, et à la maison je m’en vas.
J’ai trouvé ma femme couchée avec un moine entre les bras.
"Ta soupe elle est sur la table, manges-la quand tu voudras."
Y avait bien cent mouches dedans et autant de poils de chat.
J’ai pas trop dangère des mouches, mais j’ai grand dangère des chats.
Les mouches elles vont à la messe mais les chats ils n’y vont pas.
Fichiers Dastum DK00085 et a54845
Chant par Roland Guillou sur le CD Chanson à danser en presqu’île guérandaise en 1999. (Extrait sur le site Nozbreizh.fr)
Laforte : I, E-03 Jean, petit Jean, Coirault : 05912 Le mari qui revient du bois