Quand j'étais chez mon père
Rond de l'Île d'Yeu
Quand j'étais chez mon père, guenillon, petite jeune fille
Il m'envoyait au bois, guenillon, pour cueillir la noisille,
Non tu n'lauras pas, guenillon, en sautant la guenille.
Il m'envoyait au bois pour cueillir la noisille,
Le bois il était haut, la fille était petite,
Elle se mit dans la main une tant verte épine,
À la douleur au doigt la belle s'est endormie
Sur le chemin passa trois cavaliers bon drilles
Le premier des trois dit : « C'est une jolie fille »
Le second des trois dit : « Elle est endormie »
Le troisième des trois dit : « Elle sera ma mie »
Elle se réveilla notre belle endormie
Sous le nez des trois bien vite s'est enfuie.
Chant par Arbadétorne en 2019 sur l'album Dansaïe (Extrait sur nozbreizh.fr) ou Valérie Imbert à la fête du chant traditionnel de Bovel le 27 avril 2013.
Référence RADdO : 247249 ou 295300 — Paroles au format pdf
Laforte : I, H-06 La fille tombée de l'arbre (pro parte), Coirault : 02208 La fille aux noisettes