Jean-François de Nantes
Traditionnel
C’est Jean-François de Nantes, oué, oué, oué…
Gabier sur la Fringante, Oh ! Mes bouées, Jean-François…
Débarque en fin de campagne, fier comme un roi d’Espagne
En vrac dedans sa bourse, il a vingt mois de course
Une montre, une chaîne, valant une baleine
Branle-bas chez son hôtesse, bitte et bosses et largesses
La plus belle servante, l’emmène dans sa soupente
Et Jean François qui bande, les couilles frémissantes
Met la fille en carène, lui plante un mât de misaine
Il vide une bouteille, il rebande à merveille
La grande Ursule il baise, puis il encule Thérèse
Son foutre qui déferle, étouffe les femelles
Son hôtesse se fâche, mais il l’envergue en vache
Montre et chaîne s’envolent, mais il prend la vérole
À l’hôpital de Nantes, Jean-François se lamente
Et les draps de sa couche, déchire avec sa bouche
Son vit fendu en quatre, pleure dans un emplâtre
On lui ouvre, on lui fouille la plus belle de ses couilles
Il ferait de la peine, même à son capitaine
Pauvre Jean-François de Nantes, plus jamais ne rebande.
Chant par Christian Desnos sur l'album Les chants de marins français (La tradition des XVIIIème et XIXème) en 2001 (Youtube), par Mikaël Yaouank sur l'album Chants de marins en 1998 (Youtube).
Fichier Dastum a76542, 52150106 ou 44020113
Pas de lien établi dans le catalogue (119xx) – Texte au format pdf.