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Je m'en fus à la rivière

Mélodie

Je m’en fus à la rivière
Pour y remplir ma cruche d’eau
Et puis la porter à ma mère
Cher monsieur si vous m'attendez
Là, vous serez mon bien aimé

Vous êtes jeune et jolie
Vous avez de l'agrément
Il vous faudrait tout au plus
Cinq à six cents francs de rentes
Mais comme vous n'avez pas un sou
Cela me donne un grand dégout

Si c'est l'argent qui vous domine
Ne revenez plus chez nous
Ne revenez plus chez nous
Y parler de nos amourettes
Il est trop tard, il est tardé
Il faut cesser de s'entr'aimer

J'ai trois amis à la guerre
Bien plus à mon goût que vous
Y en a un qui aura mon cœur
Et puis l'autre mes amourettes
Y a aussi un qui j'ai promis
Là d'y être sa bonne amie

 

Collecté auprès de Anne-Marie Dubreuilépouse Rio, à Plémet (Côtes d'Armor) dans les années 1970 (Notice Dastum 10794) et rapporté par Albert Poulain dans Carnets de route - Chansons traditionnelles de Haute-Bretagne en 2011, page 351.
Chant par Marie-Noëlle Le Mapihan dans l'album Plaignons les coureurs de nuit en 1996 (Extrait Nozbreizh).
Laforte : II, E-24 La belle dit : Nous serions heureux d'être mariés, Coirault : 02611B Le galant trop intéressé.